La chicorée

Publié le 30 septembre 2012 par Christine Lerat

A l'origine de l'endive, de la trévise et de la chicorée à café, voici Cichorium intybus ou chicorée amère ou encore chicorée sauvage. On la rencontre partout en France, resplendissante au bord des chemins et des routes. C'est une Astéracée (composée), proche du pissenlit dont elle partage l'amertume.

Comme un certain nombre d'autres végétaux, la chicorée est dite "plante horloge", elle s'ouvre dès l'apparition du soleil et se ferme en soirée. On peut manger ses feuilles à condition de les avoir préalablement blanchies (forcées dans le noir) ou passées dans plusieurs eaux de cuisson afin d'enlever leur amertume.

chicorée 2

Son nom vient du grec kikkorion qui aurait lui-même emprunté son nom à l'égyptien. De la nuit des temps, les hommes ont compris que cette plante amère pouvait aider leur digestion. Elle soulage l'acidité gastrique et elle est connue pour être tonique. La racine a servi à soigner la jaunisse, les obstructions des viscères, les affections de poitrine et toutes les maladies où il est nécessaire de purifier le sang. Légèrement laxative, elle serait également efficace en cas d'indigestion. Riche en inuline - un sucre complexe qui n'est pas absorbé par l'organisme - elle est utile aux diabétiques. Qui dit mieux

Lien vers liste des plantes en latin
Lien vers liste des plantes en français

Photos prises près de la forêt de Bellême (Orne) entre Bellavilliers et La Perrière